Au Nord-Kivu, la montée en puissance des FARDC fait craindre une multiplication des crimes contre la population.

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Au Nord-Kivu, la montée en puissance des FARDC fait craindre une multiplication des crimes contre la population.

Après l’échec, programmé par Tshisekedi, du processus de Luanda, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), fortes de l’appui militaire des FDLR, les Forces de Défense Nationale du Burundi(FDNBU), de la SADEC, de la MONUSCO, des miliciens dits Wazalendo, des mercenaires russes et ragaillardies par le renforcement en équipements militaires de la dernière génération, se montrent plus entreprenantes qu’avant dans leurs offensives et ce, sur toutes les lignes de front contre le M23.  


Attaques simultanées sur 5 fronts, appuyés par 2 avions de chasse de type Sukhoi, 5 hélicoptères de combat, des avions de reconnaissance de la MONUSCO, des drones, l’artillerie de la SADC, les chars de combat, des mortiers, des missiles sol-sol etc. Et comme résultats de cet activisme militaire, les massacres des civils innocents, les pillages des habitations civiles et centres de santé, la destruction des écoles, églises, hôpitaux et pour couronner les tous, un faux militaire RDF prétendument capturé. 

« La sécurité est un travail de longue haleine, il faut laisser les forces de sécurité et de défense de faire leur travail. Nous menons des opérations pour nous rassurer que nous avançons sans laisser des problèmes derrière. Ce qui est important, la psychose qui régnait il y a quelques jours n’est plus remarquée. Dans peu de temps, le commandement Sokola 1 Grand Nord a démontré ce dont l’armée est capable et aujourd’hui ces aventuriers qui voulaient distraire la population sont pris en étau », a indiqué le lieutenant Colonel Mak Hazukay lors de son briefing hebdomadaire.   

A ne pas en douter, c’est la montée en puissance des FARDC telle que promis par le commandant suprême et concrétisée sur terrain par des opérations de la coalition internationale des forces négatives pour déloger les Militaires M23.

De son côté, le M23 a dénoncé en date du 27 Décembre 2024, les attaques contre les populations civiles et les bombardements dans des zones densément peuplées, un acte considéré de crime de guerre par la loi internationale. Le porte-parole de l’ARC, le Major Willy Ngoma a dressé le bilan de 20 jours d’offensives des FARDC contre leurs positions « l’ARC, Armée Révolutionnaire Congolaise continue de se protéger et de défendre la population face aux attaques de la Coalition Internationale des Forces Négatives Faites des FARDC, FDNBU (Force de défense nationale du Burundi), Mercenaires, Wazalendo, Sadec et Monusco, une coalition de plus en plus fébrile. Après avoir bombardé aveuglement les zones densément peuplées, nous nous sommes défendus contre les FARDC et leurs alliés dans le territoire de Masisi et nous les avons poursuivis dans le but de faire taire les armes depuis la source des menaces. La peur a changé de camp, l’ennemi est en fuite vers Walikale ou il se dissimule dans la population’’, soutient Willy Ngoma

Communique du m23 du 27 Decembre 2024

Il est certain que tous les fronts contre le M23 sont en ébullition ces derniers jours, mais celui de Masisi a été le plus meurtrier en date de ce Jeudi 2 janvier 2025. Les informations en notre possession font état des attaques des FARDC sur les positions des militaires du M23 après des jours d’intenses bombardement faisant intervenir les avions sukhoi, les hélicoptères et l’artillerie lourde. Les militaires du M23 ont défendu leurs positions contre une coalition déterminée faite principalement des FARDC, Force de défense nationale du Burundi, les FDLR et la nébuleuse des Wazalendo.  

Selon la société civile de la localité de Buabo, et des sources indépendantes, après d’intenses combats qui ont durés des jours,  les rebelles du M23 ont libéré , les localités de Lukopfu, Kaniro, Buguli, Kahira, Buhumba et Katale. Ce dernier village, considéré depuis longtemps comme le bastion des FDLR et de Mayi-mayi APCLS, n’est débarrassé des FDLR et FDNBU que ce vendredi 3 janvier 2025 a 11h00, heure de Masisi.  

Dernier verrou pour atteindre le centre du territoire de Masisi chef-lieu du Territoire, le village de Katale, a été défendu farouchement par les FDLR et les FDNB combattant côte à côte alors que les FARDC avaient déjà décroché. Le centre de Masisi se vide et la population se dirige vers les localités environnantes pour se mettre à l’abri des affres des FARDC et alliés.   

Aux dernière nouvelles, le bilan des affrontements fait état des tonnes des munitions et armes abandonnées par les FARDC dans leur fuite, de 67 morts du côté de la Coalition Internationale des forces Négatives (FARDC, FDLR). Il est aussi mentionné, selon des sources non vérifiées, de la mort sur le front de Katale, du Lt-Gén Hakizimana alias Amikwe Lepic, Adonia le grand Poète, qui était  Commissaire Général en charge des opérations des FDLR. Hakizimana, est né à Mukamira (Territoire  de Karago) dans la préfecture de Gisenyi (aujourd’hui Nyabihu)et était également à la tête du groupe armé ALiR qui avait donné naissance aux FDLR. Comme ses collègues des FDLR, il avait été sanctionné par les Nations Unies, accusé d’avoir participé à la planification des meurtres des Congolais et menaces contre la sécurité de l’est de la RDC en général. Si sa mort s’avère confirmée, on s’interrogerait quant au respect de l’éthique et morale de la communauté internationale qui arme via la MONUSCO un groupe sanctionné par l’ONU. Quant au Burundi, on a l’impression qu’il s’est désigné successeur héritier du régime de Bagosora et de Kambanda qui avaient exécuté le plan du génocide des tutsi au Rwanda en 1994. Ceci expliquerait les alliances inconditionnelles entre FDLR et FDNBU

Un observateur de la scène politique se demande pourquoi, malgré la montée en puissance de la coalition internationale des forces Négatives (FARDC et alliées), ils conduisent des bombardements massifs et aveugles sur les populations civiles et  qui ont massacré des centaines des civils ce qui constitue de crime de guerre? Et pourquoi Tshisekedi and Ndayishimiye ne seraient-ils pas poursuivis pour ces crimes commis sur le sol congolais ? Bien sûr, que ce sont des crimes de guerres à partir du moment où les populations civiles sont directement attaquées.

En attendant l’issue de ce conflit dont le grand perdant est la population congolaise, nous pensons que le général américain curtis LeMay, en charge des bombardements de Tokyo, avait raison en écrivant :’’Je suppose que si j’avais perdu la guerre, j’aurais été jugée pour crime de guerre… »

Bombarder Tokyo et brûler vives 100 000 personnes, le 10 mars 1945, est clairement un crime de guerre. C’est sans doute l’un des massacres les plus importants et rapides de l’Histoire. Tshisekedi n’en est pas encore là, mais il y aspire.

Qui osera donc condamner Felix Antoine Tshisekedi et Général Ndayishimiye Evariste pour avoir massacré quelques milliers des congolais ? A moins qu’ils perdent cette guerre injuste qu’ils imposent à la population congolaise, n’est-ce-pas ?

Wait and see !

Kanyamagare

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