Guerre au Nord-Kivu : la cité de Nyanzale est tombée et est sous contrôle du M23.

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Utilisée comme base arrière pour bombarder sans interruption la localité de Mwesso, la cité de Nyanzale est totalement sous contrôle de forces du Général Major SULTANI MAKENGA depuis ce Mardi  5 Mars  2024.   

Nyanzale est tombée ce Mardi 5 Mars 2024 après deux jours de combats intenses. Occupée et administrée par les FDLR-génocidaires rwandais et les NYATURA-DOMI, la cité a été désertée par les trois quarts de ses habitants qui ont fui vers Kikuku, où les troupes Sud-Africaines, les FDLR (extrémistes hutus) et les FARDC ont installé leur Quartier Général avancé et lancent depuis ce matin une contre-offensive pour reconquérir MABENGA sur l’axe Kanyabayonga-Goma.

Nyanzale est désormais entièrement aux mains de l’Armée Révolutionnaire congolaise, branche armée du M23, qui a diffusé les images du matériel militaire moissonné et des soldats de la Coalition gouvernementale faits prisonniers. Une manière de montrer que les ennemis sont bien traités chez eux, contrairement au Gouvernement de Kinshasa qui a transformé son armée en une bande de cannibales. Kinshasa déshonore les prisonniers et déshumanise les tutsi, les rendant vulnérables vis-à-vis de la population qui n’a plus de remord ni de conscience de tuer et manger ce qu’ils nomment ‘’serpent’’.

Les FDLR

Nyanzale peut être considérée comme l’ultime poche de résistance de la coalition internationale des forces négatives. Les FDLR/génocidaires rwandais y avaient installé une administration et percevaient des taxes auprès de la population locale et infusaient l’idéologie génocidaire au sein des populations locales. Après l’avoir utilisée des mois durant pour bombarder incessamment les populations civiles de Mwesso, les lâches de Nyanzale ont fini par fuir laissant derrière eux une cité fantôme jonchée de cadavres. Cela représente une prise stratégique pour les M23 et émotionnelle pour le Général Major SULTANI MAKENGA qui ne tolérait pas que son village natale puisse servir et nourrir les FDLR qui tuent, massacrent et sèment le grain de la division et de haine. Ses hommes peuvent désormais faire la jonction vers Kikuku et sécuriser le Parc National de Rwindi sur l’axe Kiwanja qu’ils contrôlaient déjà depuis plus d’une année.  La perte de Nyanzale sonne le début de la fin pour les FDLR-Rwandais, coupés de leurs principales sources de revenus, ils peuvent désormais errer dans les brousses comme Caïn après avoir tué son frère ABEL. 

Le leadership du m23 accuse les forces de la coalition gouvernementale de tuer la population civile par de bombardements disproportionnés et non sélectifs des cibles militaires. Ce qui constitue en droit humanitaire de crime de guerre. Outre les bombardements sur les cibles civiles qui ont fait des centaines des morts depuis le début des affrontements, Le M23 accuse la coalition gouvernementale d’inciter les populations au génocide contre les tutsi par des messages de haine que les nations Unies ont aussi condamné.  Le M23 a alors promis de continuer de protéger la population civile et poursuivre l’ennemi jusqu’à faire taire les armes meurtrières.

 « Pour nous, la neutralisation des FDLR est notre objectif primordial », nous a dit Willy Ngoma porte-parole du M23. « Ils ont tué des milliers de nos frères et sœurs, ils sont pareille aux CODECO qui tuent les Hema et tant qu’ils resteront actifs, il n’y aura pas de paix dans cette région ». Si les FDLR perdent le contrôle de cette région, toute leur structure financière s’effondrera et la bataille risque de basculer à l’avantage du M23. Cette région était une source importante de revenus pour les FDLR, car leurs produits agricoles alimentaient la ville de Goma. Ils vont également perdre les taxes collectées sur les individus et les biens sur les barrages routiers et surtout fini les revenus de la production du charbon de bois (Makala).

À ce moment nous apprenons que l’armée congolaise envoie des renforts et des armes lourdes à Kikuku en provenance de Butembo et de Beni mais Il y a des signes visibles que les forces Sud-Africaines ainsi que les FARDC manquent de morale et de motivation, étant donné qu’elles ont récemment subi de lourdes pertes. Ils sont également mal formés, indisciplinés et manquent de réelle coordination. Aucun entraineur ne saurait faire gagner une équipe des professionnels même performant individuellement mais qui manquent d’esprit d’équipe. Récemment, les militaires sud-africains se sont tirés dessus, 2 sont morts et nous pensons que dans le futur proche, ils pourraient refuser de se rendre au front ce qui sonnerait le glas et la fin des opérations contre le M23.

Si les rebelles du M23 arrivent à contrôler la chaîne de montagne de Kabasha, alors la pendule serait remise à Zéro et reconquérir Rutshuru en provenance du Nord sera un rêve vain pour Tshisekedi qui refuse toujours de négocier avec les M23.

Les Militaires Sud-Africains

La  SANDF ou Force Nationale de Défense Sud-Africaine compte déjà  des  milliers de soldats sur le terrain au Nord-Kivu et appuyée par des tonnes de matériels militaires venus fraichement d’Afrique du Sud, de l’artillerie tanzanienne et d’appui au sol par les FDLR qui connaissent le terrain, elle est venue pour faire la différence et donner ā Tshisekedi la Victoire tant attendu sur sa propre population. Une victoire qu’il n’a jamais eu ni par les urnes ni ailleurs dit-on. Ainsi va-t-il décidé de refouler sa frustration sur le ‘’faible M23’’ qu’il pensait désarmé, facile à battre et au fur à mesure que le temps passe il se referme sur lui-même et devient plus colérique surtout quand  il se regarde dans le miroir et le reflet de la réalité lui revient droit à la face et lui rappelle que ses désirs de grandeur ne sont pas en adéquation avec la réalité actuelle. Tshisekedi touche le fond, il sombre vers le radical et certains observateurs craignent le pire : un autre génocide risque d’endeuiller la région si l’humanité ne le stoppe pas.  Si cela arrive, Thsisekedi et son gouvernement ne seront pas seuls. Les FDLR, Les MAYIMAYI, la SADC combattront à leurs côtés, et se rendront coupable de complicité de crime de guerre et de génocide.

Heureusement que le M23 a promis de protéger la population et ne fera pas de quartier au SANDF et le président Sud-Africain pourrait recevoir des dizaines d’autres soldats dans des sacs en plastiques. « Nous n’avons pas d’autres choix que de les combattre avec acharnement s’ils décident vraiment de se battre », nous a révélé un officier du M23. Nous savons également que l’armée Sud-Africaine n’est pas performant qu’on le pense. Ils ont perdu face aux rebelles en Centre Afrique et au Mozambique. C’est sûr qu’ils perdront face aux rebelles du M23.

Il y a aussi des rumeurs selon lesquelles le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa a profité des largesses de Kinshasa et qu’une de ses sociétés aurait reçu une mine d’or de la part de son homologue Congolais et sans oublier que Tshisekedi finance la plupart des dépenses de la SADC pour cette opération au Kivu et qu’il y aurait des détournements des fonds mettant ainsi en péril les pauvres militaires sud-africains.

Kanyamagare.

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