Constant Mutamba de Tarascon

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Pour ceux qui n’ont pas encore eu la grâce de découvrir ce chef-d’œuvre d’Alphonse Daudet, Tartarin de Tarascon, il s’agit de l’épopée d’un personnage haut en couleur, Tartarin, bourgeois tarasconnais.

Qui pourrait oublier ses déclarations fracassantes, ses « papa, papa », « maman, maman », ou ses menaces à l’égard de la communauté homosexuelle ?

Par un coup de baguette magique, ou plutôt à la vue d’un carton jaune de Félix lui-même, il a rétropédalé, rongeant son frein.

« Qui trop embrasse mal étreint. »

Puis, sonnant le clairon, il s’est dressé, armé jusqu’aux dents, pour régler le compte de la magistrature.

Encore une fois, la queue entre les jambes, il a dû rentrer bredouille.

« Tel est pris qui croyait prendre. »

Mais un matin, poussé par le Saint-Esprit de Limete, il s’engage dans un procès fracassant contre Paul Kagame, Corneille Nangaa, et d’autres.

À nouveau, le profane en droit se voit contraint de rentrer chez lui, la calebasse vide.

« La justice n’est pas toujours de ce monde », déclara-t-il à son chauffeur.

Plus facile, il s’en prend aux Kulunas sans défense, crée des camps de la mort et proclame fièrement avoir exécuté 102 d’entre eux, condamnés par le Tribunal au premier degré !

Ainsi, sans appel ni possibilité de cassation, hors de toute procédure judiciaire légale, il se sert de la passion populaire pour ôter la vie à ces malheureux qui n’ont jamais eu la chance de goûter aux douceurs de l’existence, mais ceci appartient déjà à un autre chapitre.

« Il faut surfer sur les bonnes vagues », dit-on, mais ici, ce ne sont plus des vagues, Monsieur le Ministre de la Mort, mais des vies humaines !

Pire encore, persévérant dans un sadisme et une cruauté dignes des plus grands tyrans, tels qu’Idi Amin Dada, il annonce avec un plaisir malsain qu’il fera exécuter 70 autres de la même manière, dans son camp de la mort au nord de l’Équateur, à l’abris des regards.

Enfin, pour plaire à son empereur, le très puissant Félix Tshisekedi, que le diable l’emporte, il menace de mort tous les journalistes coupables de relayer une information ne s’inscrivant pas dans la propagande « nazie », pardon, je voulais dire l’idéologie de l’UDPS.

Voici donc notre Tartarin de Tarascon, qui, par ses actions populistes et sanguinaires, détourne l’attention du peuple et se révèle parfait pour le rôle de bouffon du roi, permettant ainsi les manœuvres visant à changer la Constitution.

La première perdante est notre démocratie, il ne faut pas se faire d’illusion !

Enfin, j’aimerais conclure en vous parlant des psychopathes dangereux.

Un psychopathe dangereux est une personne présentant des traits de personnalité tels que le manque d’empathie, la manipulation, l’égocentrisme et l’impulsivité, souvent accompagnés de comportements antisociaux.

Ces individus peuvent agir de manière violente ou criminelle sans remords, représentant ainsi un risque pour autrui et pour la société.

En définitive, notre seul espoir demeure la libération de la RDC par l’article 64, car, comme le dit le proverbe, « ne pas réagir à une injustice, est déjà un crime. »

Texte tiré du compte X de stavros Papaioannou

Stavros Papaioannou

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