Le soutien de la Monusco aux idéologies meurtrières.

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Le soutien de la Monusco aux idéologies meurtrières.

Pour défendre Masisi centre, un grand centre stratégique, une logistique lourde avait été déployée par le gouvernement de Kinshasa y compris l’approvisionnement en munitions, des Nations Unies à travers la MONUSCO, aux FDLR et aux Wazalendo. C’est ici le lieu de se poser la question sur les vraies motivations de la MONUSCO qui officiellement a mandat de combattre les groupes armés, Wazalendo et FDLR compris.  

Que les munitions supposées être utilisées pour ramener la paix en RDC, soient volontairement approvisionnées aux enfants soldats des wazalendo et aux génocidaires FDLR pour continuer à perpétrer leur sale besogne commencée en 1994 contre les tutsi du Rwanda, cela suscite des inquiétudes. Peut-on dire que la MONUSCO s’est transformée en meunier qui apporte de l’eau au moulin des idéologies meurtrières qui se propagent comme un feu de brousse dans la Région des Grands Lacs Africains ?

L’histoire des grands Lacs africains se répète avec le même modus operandi : un génocide qui s’exécute au su et au vu de tout le monde, des gouvernements africains qui adopte l’idéologie génocidaire comme seul programme politique, la MONUSCO refuse de venir en aide aux victimes, les Nations Unies arment les génocidaires, l’apologie et la capacitation des milices armées par les gouvernements pour combattre un pan bien désignée de la population. La chanson n’est pas nouvelle et ce refrain me rappelle le génocide contre les tutsis du Rwanda en 1994 qui a exterminé plus de 2 millions des tutsis.  

Un expert de la région de grands lacs pense que le planificateur du génocide contre les tutsi du Rwanda est toujours vivant et capable d’influencer des grandes décisions comme interdire à la MONUSCO et la MINUAR de venir en aide à ses victimes. Ne dit-on pas que le criminel revient toujours sur le lieu du crime ?

Roméo Dallaire décrivait dans son livre, J’ai serré la main du diable, la faillite de l’humanité au Rwanda. Ne serait-ce pas sage que BINTU KEITA fasse œuvre utile de lire ce livre pour que demain il ne soit pas trop tard ? Après le génocide de 94 n’avait-il pas dit « plus jamais »

Wait and see.

 

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