L’aventure de Cyril Ramaphosa en RDC: Entre la vie et la mort

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En se faisant passer pour le porte étendard de la démocratie et de la liberté en République Démocratique du Congo et en acceptant de combattre aux côtés des FDLR dont les mains sont encore maculées du sang des Tutsi qu’ils ont sauvagement massacrés pendant l’un des génocides le plus atroce du 20eme siècle, Cyril Ramaphosa contribue à la fois à la création d’un antagonisme entre les forces de la SADEC et celles de l’EAC et à la polarisation régionale de l’Afrique, signant ainsi sa mort politique par son égo.

Sous le prétexte fallacieux de défendre la souveraineté du Congo, Cyril Ramaphosa pénètre en RDC pour exploiter les minerais et tromper à la fois les Sud Africains et les Congolais, en détournant les esprits de la vérité.

Pour des motifs mercantiles, Cyril Ramaphosa a préféré fermer les yeux sur les raisons claires et simples de la lutte que mène le M23. Les causes profondes de cette rébellion qui sont similaires à celles de la lutte contre l’apartheid dévoilent les erreurs de celui qui naguère était considéré par la jeunesse africaine comme le héros de la résistance contre la discrimination raciale et l’oppression en Afrique du Sud.

En s’exposant à la tentation de l’orgueil que procure le pouvoir et en livrant son esprit à l’argent offert par Tshisekedi,  Cyril Ramaphosa a levé le voile sur sa vraie nature corrompue.

Ses défauts ont pris l’ascendant. Tout en professant la démocratie, la justice sociale et la liberté, il caresse aussi le contraire, c’est-à-dire la tyrannie, l’injustice, la corruption et le génocide dont ses alliés Tshisekedi, Ndayishimiye du Burundi et les FDLR se sont faits les champions.

Par son alliance avec Félix Tshisekedi qui est l’incarnation de l’anti-démocratie, Cyril Ramaphosa a fait voler en éclat les principes fondamentaux de la vraie démocratie, trahissant ainsi son maître Nelson Mandela.

Comme Juda Iscariot, il s’évertue à ternir l’image de l’ANC et à abolir tout ce qui rappelle la lutte contre la ségrégation raciale en Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud a besoin d’un nouveau leadership, capable de ressusciter dans la conscience du peuple les principes qui animaient les esprits, à l’instar de Nelson Mandela, Steve Biko, Thabo Mbeki, Desmond Tutu et Mangosuthu Buthelezi, pères fondateurs de la Nation Arc-en-ciel, qui n’ont jamais cédé à la compromission.

Le peuple Sud-Africain doit savoir, toute honte bannie, que Cyril Ramaphosa ne s’applique plus qu’à amasser de l’argent, toujours et seulement de l’argent, pas pour la nation, mais pour lui et sa maison.

Que de dépravations, que d’extorsions résultent des scandales dont s’entoure le président Cyril Ramaphosa!

Le peuple sud-africain devrait savoir que la lutte contre l’apartheid n’a pas pris fin avec le règne de Frédéric De Klerk , comme Cyril Ramaphosa et tant d’autres le supposent. Elle doit se poursuivre partout ailleurs comme en RDC où des  minorités ethniques sans nombre sont victimes d’exactions et d’oppression.

Comme à l’ère de l’apartheid en Afrique du Sud, sur ordre de Félix Tshisekedi, des arrestations arbitraires, des lynchages, des immolations par le feu suivies de scènes macabres d’anthropophagie se poursuivent au Nord et au Sud-Kivu contre les Tutsi congolais, en Ituri contre les Hema, à Kwamuth contre les Bayaka et j’en passe, et s’étendent à toutes les provinces et  dans toutes les villes du pays où vivent notamment les Tutsi.

Si le peuple sud-africain voudrait se conformer aux principes démocratiques, se séparer d’avec Cyril Ramaphosa est une nécessité. Le peuple ne doit plus tolérer longtemps ses errements qui risquent d’être fatals à toute la nation Arc-en-Ciel et de mettre en péril l’avenir de la jeunesse du pays.

L’intervention de l’armée sud-africaine sous l’étiquette de la SADEC va causer au peuple  sud-africain infiniment plus de souffrance qu’au M23. J’en veux pour preuve  des soldats du pays de Madiba, morts et d’autres blessés au front et dont le nombre, pour des raisons politiques, a été sans doute sous-estimé.

La lutte  inexorable que mène le M23 contre l’injustice et l’oppression, sa conduite irréprochable de la guerre et son opiniâtreté constituent une censure qui trouble la paix de Félix Tshisekedi, Cyiril Ramaphosa et leurs  alliés pour qui il ne restait plus que de se tourner vers l’Union Africaine pour assurer la relève des forces de la SADEC et des FDLR en débandade.

La rédaction

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