La Coalition Internationale des Forces Négatives, FARDC, SADEC, FDLR, FNDB, FNL-PALIPEHUTU, Mercenaires Européens, Nébuleuse Mayimayi et autres bandits avait promis la reprise de la Montagne Muremure perdue il y a quelques jours au profit des militaires du M23. Après une semaine d’intenses bombardements sur le mont Muremure et autres positions du M23 dans le Masisi, la contre-offensive tant annoncée s’avère infructueuse et quasiment impossible de convertir en réelle percée avancée de troupes FARDC sur la ligne occupée par le M23. En lieu et place de déloger les M23, ces derniers ont conquis 5 autres villages, les burundais eux accusent le froid.
Le territoire de Masissi, grenier de la ville de Goma subit un énième jour d’offensive de la coalition pro-gouvernementale. La situation humanitaire très précaire effet d’une situation sécuritaire très tendue ce jeudi 1 janvier, alors qu’elle est la cible depuis des jours d’offensives et bombardements d’ampleur des forces de Kinshasa qui tentent d’y déloger une fois encore les M23. A l’issue de 5 jours de bombardements non sélectifs sur des cibles militaires ou civils, la Coalition Internationales des Forces Négatives, a lancé hier jeudi des troupes au sol pour ratisser les ruines et les décombres car les bombes n’ont laissé un seul cm de terre non retournée. Sorti de nulle part dans les entrailles de la terre mère et du ténèbre d’entre les morts, les militaires M23 ont repoussé l’ennemi jusqu’à conquérir dans une seule journée, les villages Nyenyeri, Ruchika, Rushoga, Majagi et Kagano sur l’axe Sake-Ngungu alors que tous les villages aux alentours de la cité minière de Rubaya sont tombés entre leurs mains(bisunzu, kabashumba, humule, Rugengeri ).
« Comment ont-ils pu survivre ces tonnes de bombes lancées sur eux ? Comme des extra-terrestres ou des zombies, ils ont jailli de partout sous le sol et nous ont surpris car on ne s’attendait pas qu’il y ait de survivants après ces bombardements. Epuisés par la marche et le froid qui s’était abattu sur nous l’effet de la surprise du M23 a fait le reste. Il n’y avait que deux options pour nous la mort ou la fuite. Pour couronner notre enfer nous ne pouvions pas voir à 5 mètre le brouillard ayant assombri toute la région. Abandonnés par nos nôtres, nous avons eu l’impression que même les dieux nous ont abandonné » : nous a relaté un militaire de la coalition FARDC. Les informations font état de la Mort d’un Colonel et 3 Majors parmi les centaines des militaires des Forces de Nationales de défense du Burundi morts à l’issue des combats pour le contrôle de Kagano occupée par les burundais et les FDLR génocidaires rwandais.
« C’est à l’issue de 7 heures de combats sous un froid infernal que nous nous sommes saisis de la colline stratégique de Kagano dernier verrou pour le contrôle de la cité de Ngungu où plusieurs congolais tutsis sont tués par la coalition FARDC-FDLR-FNDB. Notre intention est de sauver les vies des civils visés par ceux qui ont la mission régalienne de les protéger, le gouvernement de Tshisekedi. Le froid et le brouillard ont été une bénédiction. Nous sommes nés ici, et le froid fait partie de notre vie quotidienne mais une souffrance pour les militaires venus de Kinshasa et de Bujumbura où il fait très chaud. » nous a dit le Commandant des opérations de sauvetage des civils.
Alors que le Président Tshisekedi avait assuré que son armée s’était modernisée et qu’elle allait reconquérir, tous les espaces sous contrôle du M23, la situation sur terrain lui contredit et selon un analyste politique, l’intensification de ces combats à Masisi et la perte d’autres entités jadis contrôlées par le gouvernement de Kinshasa signifie une nouvelle étape dans le conflit Kinshasa-M23 et que « la soi-disant contre-offensive gouvernementale’’ peut donc être considérée comme terminée.
Peut-être que le militaire FARDC avait-il raison. Ils sont abandonnés par les hommes et par les dieux. Et comment en serait-il autrement lorsque le gouvernement de Kinshasa se rallie aux génocidaires pour tuer un pan entier de sa population ?
Wait and see. Kanyamagare.