Tshisekedi et les FDLR: unis pour « la Solution finale »

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Après avoir exterminé les Tutsi du Rwanda et fuyant comme Caïen après la mort d’Abel, les FDLR ont d’abord cru avoir trouvé un asile sûr dans les forêts ténébreuses de la RDC où ils s’étaient terrés comme des fauves terrifiés et traqués par des chasseurs infatigables.

Ayant levé la tête, ils virent des silhouettes et des yeux semblables à ceux qu’ils avaient tués et enterrés parfois vivant, souvent agonisant dans des fosses communes au Rwanda.

Ne pouvant ni fuir ni se repentir devant cette horrible vision, ils se mirent encore à tuer des Tutsi et à en chasser d’autres de leurs terres ancestrales pour s’en accaparer à Jomba, à Masisi, à Goma, à Bukavu et Fizi.

Après plus d’un quart de siècle d’errance dans ces forêts profondes et impénétrables; après trente ans d’exploitation frénétique et sauvage de l’or, du coltan, du bois et d’autres matières précieuses dont regorge la RDC, les FDLR continuent de semer le grain de la haine.

Après trois décennies de règne sans partage dans les campagnes, de pressurage de la population congolaise par des taxes et des charges imposées sur le commerce, les vivres et les vaches des paysans, les FDLR n’ont jamais cessé de mettre l’Est de la RDC à sac et à sang, de tourmenter et de mettre à mort leurs semblables.

Pendant ce même laps de temps, les FDLR se sont livrés à la destruction, à la déforestation et à la spoliation de la faune et de la flore, de sorte qu’il ne reste plus un seul arbre ni un seul animal sauvage dans le Parc National des Virunga et ses environs, naguère joyaux de la province du Nord-Kivu et de la République.

Agissant de connivence avec les autorités provinciales et locales, les chefs génocidaires ont fait fortune dans l’industrie charbonnière, dépouillant ainsi le Parc de toute sa substance animale et végétale.

Les FDLR ont dévalisé le peuple congolais, ils ont défriché, fouillé, pioché et retourné sauvagement la terre congolaise, dans une recherche effréné des pierres précieuses, pour leur propre enrichissement et celui de grandes métropoles occidentales. La richesse congolaise a servi à installer l’idéologie de la haine contre le tutsi, à propager la fausse  théorie du complot contre le hutu et les ‘’bantus’’.

Au début de leur exil, en voyant leurs crimes immondes, le peuple congolais reculait et fuyait devant leurs mains et leurs cœurs maculés de sang. Comme nul éloge, nulle vertu ne pouvaient leur convenir, n’ayant aucune valeur à prévaloir pour se faire accepter, les FDLR s’imposèrent par la terreur, et le peuple appris à vivre avec eux.

Malheureusement, comme le dit l’adage biblique, « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ». Les Congolais ont appris à haïr et à tuer leurs semblables, à commencer par le Tutsi, sans épargner leurs frères.

Dans les villages de Kichanga, Kilorirwe, Mushaki, dans les montagnes de Minembwe, dans les villes de Goma, Bukavu, Kisangani et Kinshasa, partout où il y a des Tutsis, les FDLR tuent, violent, volent et pillent impunément, sans la moindre justification.

Un autre génocide se prépare dans la région

Il existe des signes avant-coureurs d’un génocide qui se profile à l’horizon. Un génocide contre les Tutsi se prépare et cette fois-ci à l’échelle régionale. Tous les ingrédients semblent réunis. Le plan mis en place par l’Axe du mal est déjà en marche. 

La coalition Tshisekedi, Ramaphosa et Ndayishimiye ne doit pas être considérée comme une minable combinaison d’arrivistes, activistes ou affairistes, mais plutôt comme faisant partie d’un véritable arsenal préparé pour assurer la relève de multiples tentatives désespérées d’un retour politico-militaire des FDLR au Rwanda, en vue de l’accomplissement de la « Solution finale ».

Pour exécuter cette sale besogne satanique, Tshisekedi et ses alliés FDLR recrutent parmi les pauvres, les misérables, le lumpenprolétariat fait de chiffonniers, des enfants de la rue (les Kuluna), des sans-abris, prêts à tuer à cause de l’endoctrinement et de la propagande menés par Tshisekedi et ses sbires.

Pour les FDLR et les Wazalendo recrutés parmi la pègre congolaise, le service militaire et le génocide qui se préparent sont la meilleure des choses qui peut leur arriver, d’autant plus qu’une forme d’autorité leur est conférée de prendre leur revanche contre les Tutsi. Un permis de tuer pour dire simple !

Encore une fois, personne ne tire de leçon des signes de temps.

Never again ou Plus jamais

Les organisateurs de ce vaste génocide peuvent compter sur la passivité et le silence de l’Occident préoccupé par la guerre en Ukraine et à Gaza. Ils peuvent compter aussi sur la Monusco qui pour sauver désespérément son mandat dont la fin annoncée est imminente, a fait allégeance à la politique gouvernementale d’extermination des Tutsi et travaille main dans la main avec les FDLR encore assoiffés du sang des Tutsi.

En Occident, souvent donneur de leçons, personne n’ose protester contre ce plan machiavélique que même les aveugles peuvent voir. L’Occident s’abstient de condamner ce qui se trame en RDC par le régime de Tshisekedi.

Aucune organisation des droits de l’homme, même pas les Nations-Unies ni la Cour Pénale Internationale, n’a osé dénoncer les massacres, les arrestations arbitraires et l’exil forcé des Tutsi congolais, parce qu’elles sont corrompues et faibles devant Tshisekedi.

Ces Occidentaux qui trouvent toujours que tout va bien même là où la misère bat son plein, où sévit la dictature la plus atroce tout simplement parce qu’ils ont intérêt que rien n’aille mieux. De leur démocratie bien ancrée, ils ne voient pas d’un mauvais œil que l’anarchie et le chaos s’installent dans nos pays.

De leur table bien garnie et leur panse bien remplie, ils trouvent aberrant qu’on déclame en faveur des pauvres qui meurent de faim. Ils se délectent du spectacle désolant de voir les noirs s’entretuer. N’est-il pas normal que les nègres s’entretuent ?

Chacun des acteurs de cette tragédie devra répondre du rôle qu’il a joué. Tshisekedi et ses ministres pour avoir transformé tout le pays en mouroir pour des milliers de Tutsi congolais.

Les autorités politico-administratives congolaises tant au niveau national que provincial et local pour avoir laissé la morale et la conscience du peuple congolais se dégénérer lamentablement jusqu’à devenir insensible à la souffrance de l’autre.

La communauté internationale en général, qui opportuniste et corrompue, est coupable, comme en 1994 au Rwanda, d’observer passivement la perpétration d’un autre génocide contre les Tutsi et de charger la conscience de leur peuple du sang de toute une communauté qu’ils ont abandonnée entre les mains des tueurs impitoyables, en attendant de créer un nouveau tribunal international, cette fois-ci pour la RDC.

La rédaction

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