DRC, MWESSO : Vingt civiles tués lors d’un bombardement par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC)

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Au moins 7 enfants tués parmi les 20, et des dizaines d’autres  personnes blessées selon certaines sources

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et ses alliés de la Coalition Internationale des Forces Négatives, ont tué au moins 20 civiles lors d’un bombardement sur la cité de Mwesso où vivaient les personnes déplacées des affrontements qui ont lieu les trois jours précédents. Actes qui pourraient constituer un crime de guerre, a déclaré un acteur politique en République Démocratique du Congo.

Le 25 Janvier 2024 vers 11 h 30, les forces armées de la République Démocratique du Congo et leurs alliés ont lancé des bombes qui ont touché la cité peuplée de Mwesso loin des lignes de front se trouvant à plus de 5 km de la dite cité où ont trouvé abri de personnes déplacées des villages affectés par les affrontements, tuant 20 personnes et blessant des dizaines autres.

Dans un communiqué signé par le porte-parole des FARDC/ Nord-Kivu, le lt Colonel Ngjike KAIKO Guillome, les FARDC nient leur responsabilité et  accusent les rebelles du M23 d’avoir largué à l’aveuglette des bombes au mortier 120 orienté à Mwesso tuant ainsi les civils.

Faux retorque le Président du M23, Monsieur Bertrand Bissimwa dans ses communications.

A lire le communiqué de la coalition des forces du régime de Kinshasa, qui circule sur les réseaux sociaux, sur leurs crimes de guerre à Mweso l’on conclut qu’il est une catastrophe.
En effet, il a été rédigé à la va-vite pour tenter de laver l’affront car :
Quand la coalition condamne les morts et les blessés de Mweso, donc les victimes, en lieu et place de condamner ses propres soldats auteurs dudit forfait, elle trahit son action criminelle contre ces innocents.
Pour quelle faute les morts et blessés de Mweso seraient ils condamnables?
La coalition affirme que le M23 a attaqué ses positions notamment à Mweso depuis hier, mais qu’elle aurait réussi à le contenir et le repousser jusqu’à ce que le M23 aurait perdu le contrôle de Mweso. Une contradiction qui trahit le mensonge. Car comment le M23 pouvait perdre une entité contrôlée par la coalition ?
Un mensonge, quoique décemment rafistolé, laisse toujours traîner sur son passage un mot, une phrase, une conjonction, un adverbe ou même une virgule qui trahit toute la supercherie.
Le M23 était à Mweso avant l’offensive de la coalition et n’a perdu aucun millimètre de cette entité.
La coalition doit répondre de ses crimes perpétrés dans la cité de Mweso contre des paisibles citoyens innocents atrocement massacrés dans leurs habitations : Bertand Bisimwa, President du M23

Des témoins ont indiqué que des bombes en provenance des positions tenues par le gouvernement congolais et ses alliés sont tombées sur des maisons abritant des populations civiles faisant des dizaines des morts et des cicatrices émotionnelles et psychologiques difficilement guérissable.

Le monde doit enfin ouvrir les yeux sur l’horreur qu’inflige chaque jour Kinshasa sur les populations vivantes dans les zones sous contrôle du M23 : un habitant de Mwesso.

Mwesso était fortement habité, entre et autre, par les déplacés des affrontements qui avaient lieu aux alentours de Mwesso, la veille et les trois jours où d’intenses combats avaient opposé le M23 au gouvernement de Kinshasa qui veut quoiqu’il en coute déloger les M23 à Mwesso cité qui leur barre la route vers la reconquête de la cité mythique de Kitchanga que la coalition gouvernementale avait perdu en Novembre 2023. Rappelons que Kitchanga était le bastion des Mayimayi de Janvier Karahire qui s’était rendu coupable de plusieurs crimes sur les tutsi et leur biens alors que Nyanzale est le quartier général des génocidaire rwandais FDLR, les idéologues de la Coalition  Internationales des Forces Négatives.  

« Cette attaque meurtrière de la part de la Coalition Internationale des Forces Négatives est une nouvelle preuve du  mépris total de Tshisekedi  pour la vie des civiles, a déclaré Bertand Bissimwa, Président du Mouvement du M23.

« Le bombardement de Mwesso est la récente d’une série d’attaques aveugles contre les biens et les personnes commises par la Coalition Internationale des forces Négatives depuis le lancement de cette guerre injuste par Tshisekedi Tshilombo qui ne jure que par l’extermination des tutsi en RDC. Attaques qui constituent des crimes de guerre et de Génocide. 

« Le monde doit enfin ouvrir les yeux sur l’horreur qui se déroule chaque jour derrière les lignes de front. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit sans plus attendre imposer un embargo sur les armes à destination de la RDC, notamment sur l’approvisionnement en carburant d’aviation, étant donné que l’armée déchaîne son arsenal contre la population civile au Nord-Kivu. »

Un habitant de Mwesso parle d’une explosion massive qui a rasé deux bâtiments se trouvant a proximité d’un Centre Santé et des bureaux de Handicap international.

L’onde de choc a provoqué des dommages catastrophiques causés par la surpression et par des fragments chez les victimes, y compris des blessures fatales au niveau de la tête, des lacérations qui ont mis à nu des organes et des membres arrachés ou pulvérisés. La taille du cratère et les dégâts observés correspondent aux plus grosses bombes aériennes qu’utilisent les FARDC dans son nettoyage ethnique. Certains témoins pointent de doigt les drones d’attaque et d’autres des BM lance-roquettes nouvellement acquise de la Chine et de la Russie comme étant à la base de cette catastrophe.

Selon un habitant de Mwesso les bombent provenaient de Nyanzale et aurait raté le camp militaire de M23, leur cible pour finir dans les zones surpeuplées par la population civile. Mais un analyste géostratégique parle des bombes guidées et que le bombardement des cibles civiles était un fait intentionnel pour obliger les populations civiles des zones sous contrôle du M23 de quitter et se réfugier dans les zones gouvernementales.  Ce qui constitue aussi un crime de guerre de forcer la population à aller dans des camps de déplacés internes.

Quoi qu’il en soit ‘’toutes les attaques indiscriminées contre les populations civiles, qui doivent être protégées, sont des crimes de guerre« , et Kinshasa s’en est rendu coupable à maintes reprises. Serait-il temps que certains de ses alliés commencent à se désolidariser de ces crimes ?  Qui sait, peut-être que certains finiront à la Haye comme Bemba pour les crimes commis en République Centre Africaine.

Wait and see.

KANYAMAGARE

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