Et pendant la période post-coloniale, les Rwandophones n’ont-ils pas participé à la lutte pour l’indépendance du Congo et contribué, au prix de leur sang, à la stabilisation de ce pays pendant les moments sombres des provincettes et durant les régimes successifs de Kasavubu à Joseph Kabila, en passant par Mobutu et Laurent Désiré Kabila?
Comment concevoir cette volonté infernale et machiavélique d’éradiquer tout un peuple de l’histoire du Congo, alors que sa présence millénaire sur le sol congolais est attestée par des archives enfouies dans les musées de Tervuren et Berlin et dans les grandes bibliothèques des anciennes métropoles coloniales?
Seule l’obéissance passive et aveugle au maître, la passion, le fanatisme, la corruption et l’avillissement par des intérêts égoïstes, peuvent expliquer cette inhumanité et cette indifférence criante de toute un peuple devant la souffrance du voisin.
De ce fait, Tshisekedi a mis un frein au développement de la conscience des Congolais, rendant ainsi toute la nation complice de l’oppression et des persécutions que le président de la République et sa clique font subir au peuple congolais.
Cela peut aussi nous aider à comprendre d’une part, cette tendance à la barbarie stalinienne contre ceux qui réclament leur droit à la liberté et à la démocratie, et d’autre part, l’indulgence effrayante pour tous les vices commis contre les opposants et la masse silencieuse, et les crimes perpétrés contre des Tutsi congolais innocents.
La lutte du M23 ne repose pas sur des erreurs ni des motifs impurs comme certains veulent le faire croire, ni sur la fraude, mais sur la défense de la cause des opprimés et des laissés pour compte par les régimes successifs de ces cinquante dernières années, que Tshisekedi a amené à son point culminant par ses actions rescissoires.
Dans sa guerre injuste contre le M23, et contre les Congolais épris de justice et de paix, Tshisekedi a acheté des misérables, des turbulents, et des flibustiers, à savoir les Wazalendo. Il se réfugie sous la protection des FDLR et cherche un abri sous l’ombre des mercenaires occidentaux. Il s’appuie sur ce roseau cassé qu’est le Burundi, et sur les soldats de l’Axe du mal constitué par quelques pays de la SADEC.
Sur le plan international, ses discours imprécatoires et sulfureux, ses méthodes et ses gestes grossiers vis-à-vis de ses homologues présidents d’autres pays, et de ses opposannts, ses manières abhérentes et peu courtoises constituent une véritable hérésie diplomatique.
Le jour viendra et il n’est pas loin, où un feu sortira des FDLR et de tous ces pirates nationaux et internationaux et dévorera Tshisekedi et son régime. Ainsi tout le mal qu’il impose au peuple congolais en s’obstinant à ne pas s’asseoir à la table de négociation avec le M23, retombera sur sa tête.