La défense antiaérienne du M23 a abattu dans la matinée du 24 Janvier 2024 un drone d’attaque CH-4 des Forces Armées de la République Démocratique du Congo au sud de Goma, a indiqué ce mercredi le porte-parole militaire du M23, le Lt Colonel Willy NGOMA, tandis que la région de Mwesso était le théâtre des affrontements qui opposaient les militaires du M23 et la Coalition Internationale des Forces Négatives constituée des Forces Armées de la République Démocratique du Congo les FARDC en sigle et leurs alliés des FDLR, les Forces Armées Buroundaise (FAB), les forces de la SADEC et la nébuleuse des mayimayi convertie en Wazalendo.
Toutes les zones sous contrôle du M23 sont régulièrement les cibles d’ attaques aveugles, meurtrières des avions de guerre et des drones d’attaques de la Coalition Internationale des Forces Négatives qui ont fait beaucoup de victimes civils dont des femmes et des enfants. La région de Mwesso est pour sa part touchée depuis des mois par des attaques meurtrières et depuis trois jours la Coalition Internationale des Forces Négatives (FARDC, FAB, SADEC, FDLR et WAZAALENDO) a initié des combats sur plusieurs fronts à MBUHI, KANYANGOLE et BUKAMA dans le but de déloger les M23 de la région de Mwesso qu’ils occupent depuis Novembre 2023. Le Colonel Ezechiel commandant des Forces du M23 à Mwesso a déclaré Mercredi 24 janvier 2024, que Mwesso est bien protégé et que les attaques de la Coalition Internationale des Forces Négatives se sont soldées par la fuite des assaillants qui ont laissé derrière eux plusieurs morts, blessés et capturés.
Ces attaques aveugles de Tshilombo sur la population civile ont blessé une femme, des enfants et d’autres civils, la semaine passée dans une autre région à Mukoto. Dans un communiqué du M23 signé par Lawrance Kanyuka son porte-parole, le M23 accuse le gouvernement de Monsieur Tshilombo de refuser le dialogue malgré les appels de la communauté nationale et internationale à trouver un issu pacifique au conflit qui les oppose. Dans le même communique Lawrance accuse Tshisekedi d’utiliser des drones pour exterminer les populations civiles au-delà de la ligne des fronts et assure que le M23 faira tout pour protéger les populations civiles.
1. Le régime de Kinshasa a catégoriquement refusé de dialoguer avec le M23 malgré plusieurs appels des dirigeants Régionaux et Partenaires Internationaux, mais il a choisi la voie de la guerre
2. Dans la mise en œuvre de son plan belliciste, Tshisekedi Tshilombo a acquis 3 drones de combat dans l’espoir d’achever le M23, malheureusement ces machines tuent que des innocents civils.
Le M23 a réellement le dos large. Elle ne perd pas un cm du territoire contrôlé alors qu’il est attaqué de tout côté par la Coalition Internationale des Forces Négatives utilisant des avions, des chars de combats, des orgues de Staline, des sukhoi, des hélicoptères et des drones d’attaque. Passant des paroles aux actes, le M23 a déployé toutes ses batteries anti-aériennes et abattu un des drones d’attaque dans la région de Kibumba. Dans un communiqué distinct, le département de la communication du m23 a affirmé avoir abattu un drone de la RDC dans la région de Kibumba et en avoir « intercepté » un autre qui s’est écrasé à l’aéroport de Kavumu. Le Lt. Colonel Willy Ngoma répondant à nos questions a révélé que désormais la population sous contrôle du M23 va respirer et dormir en sécurité jusqu’ à ce que les Ayatollah thisekediste se dotent d’autres engins meurtriers.
Pour de raisons tactiques différentes (s’adjuger le monopole de la respectabilité pour les uns, achever leur diabolisation pour les autres) le bloc de Kinshasa entonne une petite musique politico-médiatique à laquelle les oreilles s’accoutument dangereusement : nous ne négocierons jamais avec le M23, nous devons les chasser du territoire congolais, ce sont des étrangers.
Les analystes politiques se posent des questions quant à la crédibilité et efficacité de la tactique gouvernementale d’utiliser des génocidaires FDLR, des mercenaires, des gouvernements et groupes locaux à idéologie néo-nazie pour exterminer un pan entier de sa propre population ? Cette stratégie de Kinshasa tiendra-t-elle assez longtemps avant que le monde se rende à l’évidence qu’un autre génocide dans la région serait de plus ?
Kanyamagare