Nord-Kivu : le M23 accusé de plusieurs exactions à Jomba! Lisez jusqu’à la fin et découvrez la vraie version des faits.

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En date  du 13 avril 2022, radiookapi.com, site partenaire de la MONUSCO, a publié un article intitulé : « NORD-KIVU : LE M23 ACCUSÉ DE PLUSIEURS EXACTIONS À JOMBA ». Un article sous-traité certes par les coulisses des groupes obscures et occultes, bénéficiant par ricochet du conflit à l’Est dans le seul objectif de le pérenniser et de ternir l’image de la RDC afin de soutirer les dividendes politiques et sécuritaires.

FARDC : auteures de tueries, kidnapping et violences sexuelles 

Tenez! Avant la date du 8 avril, les informations circulaient déjà sur une probable attaque des FARDC sur les positions du M23. Les consignes étaient claires : il fallait finir totalement avec son existence. Pendant ce temps, dans le territoire de Rutshuru notamment à Kiwanja centre, Kisigari, Tshengereo, Rumangabo et bien d’autres localités du territoire de Rutshuru, les jeunes ont été recrutés  par  force pour appuyer  les FARDC notamment pour le transport des munitions dans le Parc. Plusieurs civils recrutés, sans expériences dans l’art de la guerre, ont été forcés d’aller à la ligne de front, habillés en tenues militaires aux côtés des Nyatura et des FDLR. Ces jeunes enrôlés par la force à cause, soit de leur morphologie soit de la langue parlée, étaient accusés d’être des Rwandais, de connivence avec le M23.

Les FARDC les ont placés à la première ligne pour servir de guide dans la forêt soit disant qu’ils maitrisent  mieux le terrain.  Sur les centaines de ces jeunes  kidnappés, seulement une dizaine ont pu s’échapper et ils racontent leur calvaire. Et ces dizaines qui attendaient leur tour de passer à l’abattoir comme les autres, ont pris le courage de fuir dans la forêt pendant que les FARDC et FDLR tiraient sur eux. Certains étaient blessés, racontent-ils. Ils ne savent pas où sont leurs frères jusqu’à ce moment.
D’autres ont su fuir grâce à l’avantage de la connaissance des milieux, précise l’un d’entre eux qui  a contacté notre rédaction. Il affirme qu’une fois arriver à la destination (au front), certains d’entre eux étaient exécutés parce que les FARDC pensaient qu’une fois rentrés au village, ils allaient communiquer leurs positions au M23.

Des Représailles et pillages

Après leur échec le 8 avril, les FARDC sont revenus dans certains villages déverser leur colère sur la population civile qui l’attendait pourtant en héros. A Tshengerero, Bunagana, Kabindi, l’on signale des cas de violences sexuelles même sur les mineurs dont les FARDC se sont rendues coupables. Des personnes accusées  à tort de collaboration avec les M23, ont été transférées à Goma  et leurs  familles n’ont aucune nouvelle d’eux.
La vengeance des FARDC sur la population dans certaines localités a poussé plusieurs milliers de civiles de se déplacer vers l’Uganda. Abandonnant derrière eux tout ce qu’ils avaient car les FARDC intimidaient ceux qui voulaient rester pour garder leurs bétails. Plusieurs vaches de ces paisibles citoyens ont été égorgées et embarquées à Kinshasa via Goma dans les camions militaires qui transportaient les munitions.

Des populations civiles poussées à l’exil par les FARDC

Et ceux qui ont pu partir grâce à la sécurité de l’armée ougandaise, UPDF, ne peuvent plus revenir et disent que plusieurs civiles sont enlevés, accusés d’avoir collaboré avec le M23. Et cela continu. Ceux qui parlent le Kinyabwisha(Kinyarwanda) comme langue sont vite assimilés aux espions ou aux ennemis, ils sont arrêtés injustement, torturés et dépouillés de leurs biens. (Regardez cette vidéo, les militaires FARDC transformés en justiciers voleurs)

La population qui revient pour récolter leurs produits de champ et rentrent en Ouganda parce que les FARDC leur interdisent de regagner leurs résidences. Ceux qui reviennent pour récolter, à leur tour, les FARDC postés sur la route de Tshengerero-Bunagana les ravissent leurs produits de champs.

M23 : du respect de droit de l’homme et de la lutte contre les violences faites sur le genre.

Les instructions ont été données clairement à tous les militaires quant au strict respect de la population et de leur bien. Les militaires de l’ARC subissent des formations en Droit International Humanitaire et sont surveillés de près par le haut commandement. Tout dérapage, heureusement qu’il n’y en a pas encore, sont sévèrement punis conformément au règlement militaire, rassure le porte-parole militaire du M23, Major WILLY NGOMA.
Et à lui de poser la question, pourquoi le M23 s’attaquerait-il aux Civils innocents alors que son mouvement a pu remettre au CICR, les 3 soldats FARDC pris aux fronts? Durant des décennies, le gouvernement utilise des canaux interposés pour salir le m23 et distraire la population sur la vraie cause de l’antagonisme qui les oppose.
Rappelons que le m23 est le seul groupe armé en RDC qui, pendant l’occupation de son espace de 2012 en décembre 2013, avait installé les cours et tribunaux. Toutes les infractions étaient traitées conformément à la loi de la RDC et la justice était rendue pour tous avec équité.
Ceux qui y avaient vécus, peuvent témoigner  quant au respect des droits de l’homme et de la lutte contre les violences faites sur le genre. Je prends la MONUSCO en témoin. Si elle est de bonne fois, elle peut témoigner cette affirmation car elle avait accès à tout moment dans la zone occupée sans restriction.

Yves Musubao

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