UN HELICOPTERE DE LA MONUSCO A ETE ABATTU PAR LES TIRS DU MORTIER 122MM MULTIPLE ROCKET LAUNCHED SYSTEM (B) DES FARDC.
Selon les sources concordantes recueillies auprès de la population de RWANGUBA et de RUMANGABO, les FARDC ont tiré hier vers 11h00 de tirs des mortiers vers la direction où se trouveraient les rebelles du M23 sans coordonner avec la MONUSCO qui essayait de localiser les militaires de M23. Après que les FARDC aient lancé ces mortiers 122MM MULTIPLE ROCKET LAUNCHED SYSTEM (BM), un hélicoptère de la MONUSCO a été touché et s’est écrasé tuant ainsi des innocents casques bleus en mission de reconnaissance en appui aux FARDC, rapporte un témoin oculaire à Rumangabo qui a requis l’anonymat.
Rappelons que depuis la contre-offensive menée par les éléments du M23, ripostant aux attaques des FARDC, la communication du côté congolais, s’avère pauvre et provoque de la cacophonie, un désordre communicationnel total, une confusion intentionnée dont le seul objectif est de dissimuler la réalité et de faire porter le chapeau de la catastrophe humanitaire causée par Kinshasa qui a décidé d’exterminer une partie de son peuple pour des raisons financières et politiciennes. Faut-il croire au porte-parole militaire du Nord-Kivu et à Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement qui, par précipitation, ont affirmé une information dont ils ne poocedaient pas l’autre son de cloche du gouvernement Rwandais ou alors à la hiérarchie militaire qui par l’entremise de l’EMG et du gouvernement a déploré ce manque du professionnalisme ? Jeune Afrique rapporte :” Kinshasa n’a pas apprécié la communication du porte-parole du gouverneur militaire du Nord – Kivu “qui ne s’est pas retenu, a indexé le Rwanda. L’avis de la hiérarchie n’a pas été sollicité au préalable. Les autorités tentent d’apaiser. Kigali remonté. L’état-major général de l’armée reprend le lead de la COM même si le général Ekenge, porte-parole adjoint de l’armée reste également le porte-parole du gouverneur militaire au Nord – Kivu. Le général – Maj Kasonga Richard, porte-parole titulaire s’en occupe désormais”.
Parlant de l’hélicoptère de la MONUC, le même apprenti porte-parole du Nord-Kivu a indexé dans son communiqué le M23 comme auteur de l’abattage de l’Hélicoptère de la MONUSCO. Le M23 quant à lui s’en défend et explique qu’il n’a aucune raison de combattre la MONUSCO et accuse les tirs du mortier 122MM multiple rocket launcher system utilisé par les FARDC pour pilonner les positions de Cyanzu, être à la base de cet incident malheureux. Le Major Willy NGOMA explique que les FARDC ont adopté cette stratégie de Bouc émissaire et da sapeur-pompier pyromane pour attirer d’autres parties dans le conflit qu’ils essayent de créer autour du dossier M23 alors que le seul à blâmer est le gouvernement de Kinshasa qui a décidé de lancer des attaques sur des positions inoffensives du M23. Incapable de gagner un combat ils essayent de forcer le Rwanda et la MONUSCO à leur venir en aide, a dit le Major Willy NGOMA dans son communiqué fait en Français et en Anglais.
Les relations bilatérales entre la RDC et le Rwanda sont désormais en dents de scies. L’ambassadeur du Rwanda en RDC a été interpellé par le Ministre des affaires étrangères à cause de l’amateurisme de certains officiers profiteurs de la guerre à l’Est de vouloir toujours impliqué le nom du Rwanda dans le conflit armé de la RDC afin de s’assurer du financement de la guerre. Une source auprès de l’Assemblée Régionale du Nord-Kivu nous renseigne que ces opérations contre le M23 ont été décidée par le gouverneur militaire du Nord-Kivu en complicité avec certains vautours assis dans des bureaux climatisés de Kinshasa pour justifier la disparition de plus de 10 millions de dollars des caisses de l’Etat et faire un appel supplémentaire de fond pour soutenir les actions militaires contre le M23. Le marchandage du Rwanda fait par des officiers congolais et certains politiciens de la RDC qui bénéficient des opérations dit ‘’retour’’ (commission) est comme les abeilles pour le miel.
La même source renseigne, qu’incriminer le Rwanda et le M23 comme étant la source des malheurs des congolais permet à l’Etat congolais de se soustraire de ses obligations de pacifier l’Est de la République qui regorge plus de 100 groupes armés qui sèment la désolation.
En attendant que le Gouvernement congolais améliore sa communication, le major Willy Ngoma lui demande à la MONUSCO de diligenter une enquête pour trouver la source des tirs qui ont abattu l’Hélicoptère de la Monusco.
Nous y reviendrons.
Sé/Yves Musubao.
