Tshisekedi et les  FARDC: Montée en puissance ou descente en enfer?

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La coalition des forces  du mal (FARDC, FDLR, FARB, SADEC, MONUSCO, Wazalendo et autres mercenaires blancs), longtemps portée au pinacle par Tshisekedi et ses suppôts semble avoir du plomb dans l’aile. Force est de constater cette réalité dramatique que ce que Tshisekedi appelle la montée en puissance de son armée s’est transformée en descente en enfer.

Les discours va-t-en guerre et populistes de Tshisekedi, les fréquents show télévisés de Patrick Muyaya, les élucubrations diplomatiques de Christophe Lutundula et moins encore les fanfaronnades de Jean Pierre Bemba n’ont pas suffi pour favoriser la victoire jubilatoire sur le M23.

Les raisons de cette débâcle sont à chercher premièrement dans la  nature même du conflit, qui oppose d’un côté des rebelles déterminés à lutter contre l’oppression et les injustices commises contre sa population et  à défendre les droits fondamentaux de cette dernière; et de l’autre une soldatesque mal formée et démotivée, se considérant  comme ayant été envoyée au front à l’Est par des politiciens cyniques, avec les intentions cachées de les immoler pour des intérêts personnels de quelques individus au pouvoir à Kinshasa, et servir ainsi de chair à canon.

La deuxième explication des causes de cette débandade se trouve dans la composition de ce que Tshisekedi appelle « armée nationale » qui est en réalité une nébuleuse faite de ramassis recrutés parmi les rebuts de la société congolaise et internationale.

En plus de ce défaut originel, cet attelage hétéroclite qui se bat en ordre dispersé comme un navire sans capitaine, non pour engranger des victoires sur l’ennemi, mais dans le seul but de satisfaire ses instincts vils et brutaux, sans se soucier des règles ni des lois élémentaires de la conduite de la guerre.

Dans ses débâcles successives devant l’avancée inexorable du M23, cette bande disparate de gangs foncièrement ethnicisés, moralement pollués et intoxiqués, enragés à cause de ses défaites se rabat sur une population sans défense, fuyant devant ceux qui étaient censés les protéger. Et comme si ces brigands faisaient payer leur défaite à cette population, soit sur ordre de leurs chefs hiérarchiques, soit par sauvagerie, la soldatesque fait subir des représailles atroces à ces pauvres malheureux et se livre à la razzia sur les biens de ces innocents. Vaches, moutons, chèvres et poules sont systématiquement pillés et emportés comme des butins de guerre.

Et comme si cela ne suffisait pas, pour assouvir leurs instincts sauvages, les soldats de Tshisekedi et leurs alliés violent indistinctement les femmes, sans distinction d’âges ni de catégorie sociale et tirent aveuglement sur une population sans défense et désespérée.

Pour comble de mesure et pour camoufler le forfait, le porte- parole de l’armée congolaise s’empresse d’accuser faussement les rebelles du M23 de massacres et de viols.

Malheureusement, cette supercherie médiatique est vite amplifiée par les médias sociaux, relayée d’une part par le gouvernement et une presse nationale amorale, politisée,  rongée par la corruption et obnubilée par le fanatisme et la haine contre les Rwandophones et particulièrement les Tutsi, et d’autre part une presse internationale imbue de préjugés contre la rébellion du M23 et en mal de sensationnel et de scoop.

Nous nous érigeons contre cette tendance propagandiste à fonder l’information non sur des faits avérés et des enquêtes objectives et véritablement indépendantes, mais sur les seules déclarations d’une société civile intoxiquée, vendue et acquise à la volonté des autorités provinciales et nationales.

Quand est-ce que le peuple congolais et la communauté internationale sortiront de leur aveuglement ? Quand le monde saura-t-il que ce n’est pas le M23 qui tue, pille et viole les femmes sur son passage, mais plutôt l’armée congolaise et ses alliés indisciplinés et mal formés à l’art de la guerre?

 La plupart des informations fournies par les médias sociaux, et autres moyens d’information publics ou privés congolais sur les activités du M23 sont des fables forgées de toutes pièces par les adversaires de cette rébellion, en vue de jeter l’opprobre sur leur cause.

Sur une liste non exhaustive de ces inventions, les massacres perpétrés par les FDLR, les FARDC et les Wazalendo à Kisheshe et à Mweso sont faussement attribués au M23 par la MONUSCO. Plusieurs fausses informations de ce genre ont été si activement répandues que nombre de gens y ont cru. Mais des enquêtes répétées en ont établi la fausseté.

Entre autres preuves de ces mensonges sciemment concoctés par le pouvoir de Kinshasa, ce sont, soit les statistiques relatives au nombre des victimes décédées ou blessées, soit à l’identité des auteurs des crimes, ou soit à la véracité même des faits.

Oui, plus d’un quart de siècle de déprédations des biens publics et privés par une population habituée à la loi de la jungle; après des décennies de brigandages par une armée indisciplinée et abandonnée à elle même, par les groupes armés, aujourd’hui appelés Wazalendo  accoutumés au pillage, au viol et au rançonnement de la population; après tant d’années de libertinage, de matraquage, et de lynchage médiatique contre une communauté tutsi qui se bat seule contre tous pour avoir une place au soleil, tout cela a fini par   avoir raison de la morale, de la justice et du traitement de la vraie information.

Les FDLR ont le sang et la mort sur le cœur et dans la main. Ce sont des gens dont la vie a été réduite à la sauvagerie, vivant comme des fauves et farouches comme eux, ne jurant que par la mort du Tutsi, en complicité avec TShisekedi et son pouvoir.Devant les assassinats, les viols, les vols et les pillages perpétrés par les FDLR, l’armée congolaise et les Wazalendo, les victimes de ces exactions préfèrent se taire de peur de s’attirer les foudres et les pires représailles de la part de leurs bourreaux.

Le président Tshisekedi et son entourage sont coupables d’incitation à la haine et du silence devant le génocide planifié et organisé contre les Tutsi congolais; coupables de se prêter au jeu des négationnistes (FDLR et le président burundais Ndayishimiye) qui s’évertuent à innocenter les coupables et à condamner les innocents. Au lieu de s’attaquer aux vices, Tshisekedi les encourage et les favorise. Au lieu de s’indigner devant les criminels, de les blâmer et de les juger, il les élève au rang de héros et entraîne tout le peuple congolais à les applaudir.

Fort de la réussite éphémère de sa stratégie machiavélique de diabolisation de la communauté Tutsi, Tshisekedi tente d’entraîner toute la communauté internationale dans la corruption politique et morale. C’est le cas de l’Afrique du Sud et des Etats-Unis d’Amérique.  Le peuple Sud africain, les partis politiques d’opposition connaissent-ils les tenants et les aboutissants des contrats bidons d’exploitation minière signés entre Tshisekedi et Ramaphosa? Sont-ils si aveugles qu’ils ne voient pas que c’est par intérêts personnels et non nationaux,  et non de bonne foi que Cyril Ramaphosa a envoyé des soldats de son pays se jeter dans la gueule du M23?

Une autre raison et non des moindres est que Cyril Ramaphosa semble avoir mal digéré l’évincement de son armée par l’armée rwandaise au Mozambique, à cause de son indiscipline caractérisée et des exactions commises contre des populations civiles. Enfin, Cyril Ramaphosa dont le pays prétend avoir l’une des meilleures armées d’Afrique, supporte mal la préférence des Nations -Unies, de l’Union Africaine et de certaines multinationales pour l’armée rwandaise dans les missions de la paix, et voudrait indirectement se venger sur le M23, sous le prétexte fallacieux de coopération militaire avec la RDC.

Le gouvernement Joe Biden est-il tombé sous le charme des espèces sonnantes et trébuchantes, offertes sous forme de minerais dont regorge la RDC? L’Amérique aurait-elle troqué son leadership mondial de défenseur de droits des minorités et des opprimés au profit de l’exploitation, au côté de son éternel et redoutable ennemi, la Chine, des richesses inépuisables du Congo?

L’Amérique a-t-elle oublié que son inaction pendant le génocide des Tutsi, en 1994 a coûté la vie à plus d’un million de personnes?

Pourquoi ferme-t-elle les yeux devant les intentions manifestes et maléfiques des FDLR, appuyés par Tshisekedi, Cyril Ramaphosa et Evariste Ndayishimiye,  de continuer et d’exécuter « la solution finale », c’est-à-dire le génocide des Tutsi congolais, et du coup se rendre encore une fois coupable d’un génocide?

Le régime de Félix Tshisekedi a amené avec lui l’oppression et le despotisme, un étalage de luxe insolent et scandaleux, une vie extravagante des ministres, des députés, des sénateurs et des gouverneurs, à côté de la misère insoutenable du peuple congolais.

Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères ou d’horreurs n’eût-t-on point épargné au peuple congolais si le président Tshisekedi avait écouté la voix de la raison et non celle de l’orgueil et des conseillers véreux ayant comme seule religion la cleptomanie et l’enrichissement rapide?

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